Le jour du craquage

Moncton n'est pas la capitale du shopping. On atteint même un niveau proche du néant en magasins, ne parlons donc même pas de magasins fashion. En plus, par -25 °C, je vous jure que ça ne donne pas envie de se faire belle... Un jean (collant dessous en option), un t-shirt manches longues, un pull sans forme à col roulé, les chaussures de montagne, le manteau, les gants, l'écharpe, le bonnet et le tour est joué (faut quand même compter un temps d'habillage conséquent avant de penser à mettre le nez dehors)...

Ouis mais voilà, depuis quelques jours, on sentait comme un air de printemps. La neige fondait gentiment au soleil. On pouvait sortir sans gants... Et des envies de fringues sont revenues me titiller. Alors un vendredi de demi-paye (on est payés en milieu et en fin de mois), nous décidâmes d'aller faire une virée shopping.

Tout avait bien commencé, avec des robes de plage et des petits shorts qui ne pouvaient faire envie qu'à celle qui part bientôt à Cuba (donc pas moi). La carte de débit (pas encore le droit à une carte de crédit canadienne, ce qui n'est peut-être pas un mal) bien au chaud au fond du sac, je me la jouais sage. Et c'est là que dans un ultime magasin, elle est apparue. J'avais dit que je me trouverais bien une petite veste d'intersaison... Donc je restais dans mes objectifs. Alors je l'ai essayée en disant qu'elle ne m'irait pas (et en espérant un peu qu'elle m'aille)... Et là, accessoirisée par mes accompagnatrices, elle était parfaite. C'est donc aujourd'hui que j'ai commis le craquage shoppinguesque : je me suis acheté une veste en cuir. Parfaitement.

Reste plus qu'à attendre que la température daigne à nouveau s'approcher du positif (parce que si on fixe la température du printemps à 10 °C, on était aujourd'hui à 35 degrés de cet objectif)...

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En Moncton no hay muchas tiendas. Y menos de moda. Además, con las temperaturas de invierno, no apetece arreglarse: vaqueros (a veces con medias por debajo), camiseta de manga larga, jersey sin forma de cuello alto, zapatos de montaña, abrigo, guantes, bufanda, gorro y a correr (aunque antes de poder salir, hace falta bastante tiempo para vestirse)...

Pero estos días las temperaturas habían subido. Casi olía a primavera y la nieve se fundía. Entonces, claro, me ha apetecido salir de compras. Y un viernes soleado de media paga (nos pagan a mediados y a finales de mes), decidimos unas cuantas salir a ver tiendas.

En un principio me porté muy bien. Total, los vestiditos de verano ahora mismo no me apetecen nada. Y cuando ya nos íbamos apareció. Como había dicho que no me vendría mal una chaqueta de entretiempo me la probé. Y, ¿qué culpa tengo yo?, me quedaba perfecta. No he podido resistir: me he comprado una chaqueta de cuero.

Ahora sólo queda que suban otra vez las temperaturas. Porque si definimos la temperatura de primavera a 10 grados, hoy faltaban 35 para llegar a ese objetivo... ¡A ver cuando la puedo estrenar!